Appli IPhone de dessin
Comme tout bon Macuser, j’ai mon iPhone ou mon iPod Touch. Pour mon cas, j’ai un iPod Touch 1G. Je passe mon temps à jouer dessus des heures (et oui). D’ailleurs il suffit de trouver mon pseudo sur ITS et vous verrez le nombre assez élevé de mes commentaires (parfois quand je casse, c’est du même niveau que sur W&mP).
Bien sûr, je me suis intéressé aux applis de dessin dès le début dont l’appli la plus connue, parce que première, était Brushes. Après achat, il faut reconnaître que c’est assez minable. Pour un faire un dessin acceptable, il faut, en fait, zoomer, à fond, tracer avec le doigt des traits maladroits et difficilement maîtrisables. Mais par petites touches, vous progressez dans votre remplissage. Lorsque vous dézoomer, votre dessin est acceptable en version réduite. Et si vous passez très très longtemps dessus, votre dessin parait super bien. Mais bon. Vous en faîtes 1, puis vous passez à autre chose.
Le site internet applicationiphone.com (qui change d’interface tous les 6 mois en ajoutant des pubs à gauche et à droite – dire qu’au début ce site était super simple sans rien), il y a 1 mois et demi – le 15 octobre exactement (vous savez ce fameux jour qui a eu lieu la veille où est sorti le driver – c’est pour ceux qui suivent le blog), avait pondu un post, histoire de faire de remplissage, sur les applis de dessin dont Brushes, NO2, Zeptopad et Asian Painting . C’est ici. Problème. Comme d’hab’, la meilleure appli n’était pas citée.
À l’époque j’étais revenu donc du siège de Wacom et T… m’avait montré l’appli d’Autodesk SketchBook mobile qui venait juste de sortir.
On en vient donc au sujet du post. C’est à dire que la meilleure appli de dessin sur iPod Touch/iPhone, c’est celle-ci et le plus sympa, c’est que cette appli a une interface identique à celle du soft sur ordi.
On a tracé super sympa car chaque trait se termine par une pointe, mais ce n’est pas votre pression qui gère l’épaisseur. C’est automatique. L’imitation du crayon est vraiment bien. Bien sûr, le mode opératoire est pareil que sur Brushes. Zoomer, tracer, puis dézoomer pour voir le résultat en plan large. Mais la richesses des brosses et la possibilité de les modifier est vraiment cool.
J’ai pas testé TOUTES les applis de dessin, pour une chose très simple : je ne vais pas claquer 2 à 3 euros de moyenne pour des applis qui se ressemblent toutes. Elles se ressemblent toutes pour une raison simple encore : le sample code, pour une appli de dessin, sur le programme de développement d’Apple est accessible gratuitement au téléchargement. En résumé, le code pour le SDK est déjà tout fait. Si vous voulez vendre votre propre appli de dessin sur ITS, il suffit de reprendre le sample code déjà finalisé (tracé + choix de couleur + effacement); vous avez juste à personnaliser la barre des menus. Et c’est fait. Ce qui drôle aussi, c’est que le sample code pour les différents modes de fusion existe aussi. Et pourtant aucun appli de dessin l’utilise. Il faut peut-être bosser un peu plus…
On en vient donc à la sortie sur ITS français de la version iPhone de Photoshop qui a cartonné aux USA.
Et là, pareil, c’est pas terrible car Adobe ne s’est pas foulé (c’est ce que j’ai mis sur mon commentaire). Par contre ce qui est en faveur d’Adobe, c’est que l’appli est gratuite. On n’a pas à payer. c’est vraiment le grand point. En fait, comme pour les applis de dessin, les samples codes pour modifier les modes de fusion, créer du flou ou du sharp existent avec le composant Slider en plus. Donc on peut se demander pourquoi Adobe n’a pas poussé un plus loin le soft. À moins bien sûr, qu’une grosse appli payante de Photoshop se prépare. Certaines applis gèrent aussi la prise de photo. À moins d’être un peu limité d’esprit, on peut se demander à quand une vrai appli de retouche photo qui gère la prise de photo, l’optimisation et les modifs ultérieures.
Vu les capacités de l’iPhone et de l’iPod touch, alors que les jeux poussent la bécane très loin, on s’aperçoit que les applis utilitaires dans le domaine de l’infographie que ce soit dans l’interface et dans les fonctions, sont super limitées en général. Quand on voit la bibliothèque des sample code en plus, on peut se poser des questions…
Liste des sample codes du SDK Iphone à utiliser pour faire votre appli :
GLImageProcessing : photo modifiée – luminosité, contraste, saturation, teinte, flou/sharp (là, il y a tout avec gestion par slide)
GLPaint : l’appli de dessin (avec un mode de fusion tout faite) avec choix de couleur
Reflection : effet miroir sur une photo (typiquement Apple) avec gestion de la transparence de la grandeur par slide
Scrolling : manipulation d’une image (navigation à l’intérieur) ou des images (slide pour un diaporama)
UICatalog : inventaire d’un peu tout (super utile) dont les gestions d’affichage d’image : diaporama et transition
Le dossier ScrollViewSuite avec TaptoZoom, Autoscroll et Tiling : zoomer et dézoomer dans l’image avec 2 doigts, zoomer par zone avec un double tap et apparition d’une biblio avec un tap
Camera : sélection d’une image de la biblio de photo de l’iPhone
QuartzFun : dessiner des formes géométriques et choisir un ecouleur
QuarzDemo : un peu tout avec les mode de fusion (blending demo tout en bas), création de pattern, de dégradé et même gestion du PDF.
Si avec ça, vous n’êtes pas capable de faire votre appli d’infographiste…
Si la programmation vous rebute, ne soyeux pas frileux. Vous êtes des artistes; il est clair que vous ne serez jamais des matheux. Mais il est très facile de faire partie des script kiddies, ce que sont, en fait, la majorité des programmeurs. Les grands savant ne se considèrent, en général, jamais comme des mathématiciens mais comme des artistes et beaucoup de réalisations scientifiques ont eu comme départ un simple jugement esthétique. Récemment la découverte de la qualité sonore des violons de Stradivarius a révélé que le son exceptionnel ne venait pas d’une construction particulière et savante ou d’une combinaison de bois calculée mais tout simplement de la couleur. En gros, parce qu’il voulaient ses violons jolies, Stradivarius a accumulé des couches de pigments différents pour donner des reflets. Et finalement c’est cela qui donne le son si particulier. On est très loin d’un calcul réfléchi et mathématique pour trouver le son parfait.
À l’heure où les esprits s’échauffent et deviennent toqués, il faut rappeler que l’avenir de l’homme n’appartient pas aux croyants, aux idéologues, aux informateurs et aux politiques. L’art est l’avenir de homme et l’a toujours été. Et toc. Et s’il faut choisir son camp, nier l’ennemi de l’art.
J’adore la conclusion, et j’ajoute que l’un des plus grand génie avéré de tous les temps étaient aussi l’un des plus grands artistes de l’histoire: Leonard de Vinci. Sans oublier Jules Verne à qui l’on doit certaines choses (sous marin, Lune?).
Si avec ça, personne ne tombe d’accord avec votre affirmation, c’est que l’art (et donc la culture) tombe en désuétude et que l’avenir de l’homme est compromis.
Merci.
Cosa Mentale un jour, Cosa Mentale toujours.