TabletDraw
Vous voulez un soft qui s’ouvre tout de suite et qui ne prend pas de Ram.
Vous voulez un soft qui offre un carnet de croquis idéal avec tout et pour tout, les outils de dessin utiles pour faire des esquisses et des storyboards : crayon, feutre, marqueur de 3 couleurs.
Vous voulez un soft qui reconnaisse parfaitement la pression du stylet, la gomme du stylet et prend en charge le Touch Ring de la tablette pour zoomer.
Vous voulez un soft qui soit gratuit. Cela tombe bien : il est payant, mais la version freeware permet tout excepté que la fonction Effacer s’arrête à 3 niveaux (donc quasiment gratos comme soft).
TabletDraw est là pour vous! C’est vraiment le genre de soft sympa où le tracé est nickel quand on a une tablette.
Le seul bémol, c’est que, par défaut, il a une fonction qui réduit la taille du tracé en fonction de la vitesse (bon pour les souris). Donc ça cause des tracés très fins pour ceux qui gribouillent très rapidement. Mais on peut réduire l’effet dans les préférences.
L’interface est simple et pourtant elle propose de pouvoir faire une rotation du document (fonction qui crée malheureusement un aliasing du dessin). Le tracé est parfait et la gomme fait son boulot.
Le stylet ne gère pas l’opacité du trait, juste la taille dont on peut régler la largeur mini et maxi de la forme unique (rond). On peut sauvegarder des réglages et ainsi enregistrer un outil (crayon ou gomme). Il y a aussi un mode Ink qui offre un unique mode de fusion qui est indiqué par l’icône ( le crayon trace un trait sur un autre – voir la distinction entre les 2 icônes de crayon jaune ci-dessus).
TabletDraw propose un nouveau type de Color Picker. Allez dans le menu View ou cliquer sur « C » pour l’activer. Le résultat… Heu, l’idée est pas bête, mais c’est pas ça dans l’utilisation. En fait, on a un grand bandeau horizontal en haut de la page avec 4 zones à cliquer (teinte, luminosité, saturation et opacité).
En conclusion, pas de fioriture chez TabletDraw. À W&mP, on aime bien ce genre de petit soft très simple qui offre un tracé rapide et cool. En plus, cerise sur le gâteau, les fichiers s’enregistrent au format JPG, PNG, Tiff, etc… Plus un format propriétaire qui garde les calques sans les écraser. Mais aussi, pastèque sur le gâteau d’anniv’, il y a un export Photoshop ( du .PSD, ok avec Cs5) qui garde, lui aussi, les calques et qui reconnait tous les modes de fusion « Adobien ». Alors là, on sort le Champagne rosé!