5 trucs pourris mais pas trop utilisés dans Adobe Photoshop CC [22/25]
Dans le cadre des 25 ans de Photoshop (qui date déjà), voici le 22ème billet sur Adobe Photoshop CC!
Après les 5 trucs sympas mais pas trop utilisés dans Adobe Photoshop CC [20/25], voici un nouveau billet appelé « 5 trucs pourris mais pas trop utilisés dans Adobe Photoshop CC ». Pourquoi pas? On est là pour atteindre les 25 posts!
[1] L’outil Comptage
C’est le truc, franchement, je n’ai jamais vu quelqu’un l’utiliser. Il suffit de sélectionner l’outil et de cliquer sur votre image pour ajouter des numéros censés désigner des parties d’images (enfin, on croit que ça sert à ça- on n’a même pas cherché à lire l’Aide). Cela ajoute un numéro à chaque fois. Vous me direz : « On peut le faire avec l’outil Texte », mais bon. Bien sûr, on peut déplacer les numéros, mais il faut bien cliquer dessus sinon vous loupez tout. Avec la touche Alt, vous pouvez le supprimer en cliquant dessus et le comptage tient compte de la suppression. En gros, vous supprimer le 2, le n°3 devient 2. Bien sûr, si vous ne voulez pas que le 3 devienne le 2, bah c’est un peu râpé. Après aussi, vous devez tout repositionner si vous vouliez que certains nombres ne changent pas de leur emplacement. En gros, c’est un peu bébête.Vous avez 2 réglages : la taille du marqueur (c’est le point) et la taille du libellé (c’est le chiffre). Super intéressant quand on veut choisir des appellations complexes pour des trucs simples… Par défaut, il y a une couleur bien pourrie (un bleu clair du plus mauvais effet). Gros soucis, si tout semble fluide sur une image en basse résolution, mais sur une image avec plein de calques et avec du poids, ça rame. Mais qu’est ce que ça rame ! C’est surréaliste ! Sur la Wacom Mobile Studio Pro ( i7, 16 G de ram, le premiuim, quoi), j’ai du forcer 2 fois la fermeture de Photohsop CC car tout était bloqué et j’en avais marre d’attendre. Inutile, moche, mal codé. Top One dans liste des trucs pourris. Et ça le mérite.
[2] Composition de calques
C’est un truc de mémoire qu’Adobe avait survendu. C’était la possibilité de faire plusieurs variantes d’un projet. En fait, il s’agissait juste d’instantanés, mais on ne pouvait pas les afficher en même temps. Donc super l’idée de proposer des projets pour comparer, vu qu’on ne pouvait afficher qu’un seul à la fois sur l’écran… Il y avait aussi un export en fichier images (c’était dans Fichier/Scripts/…), mais cela a disparu. En fait, depuis qu’il y a les boards (copier-coller de chez Illustrator CC) et la génération d’images, et bien Composition de Calques ne sert plus à rien. Déjà qu’il ne servait à pas grand chose avant. De plus, ce n’est pas très intuitif, car à chaque changement, il faut mettre à jour sinon c’est game over, vous avez fait plein de changements pour rien. Tout n’est pas pris en charge et cela devient galère avec les calques dynamiques car il faut passer par la palette des Propriétés. En résumé, pas du tout intuitif, puis déja has been. En 1 mot : pourri.
[3] Peinture à l’huile
On refait l’historique. C’est un plugin qui existait, puis qui avait disparu (il était en fait dans un disque externe, puis à télécharger – en gros, il n’était plus dans l’installation par défaut – de mémoire, on écrit ça, si on ne confond pas avec un autre plugin). Puis il apparait, de nouveau, flambant neuf, avec une bonne promo, dans un module bien mis en évidence en dessous (ou au dessus) de Fluidité. Et là, patatra, il disparait à nouveau. Il est maintenant casé comme un gros plugin bidon dans Esthétiques sous Extrusion. Ni vu ni connu. Enterrement de première. Ici, qu’est ce qu’on s’est moqué de ce plugin ! lol Pourri, qui fait peinture de peintre du dimanche, qui fait plugin des années 80… Aucun réglage n’arrive à produire un truc satisfaisant et en plus, sur une image à haute résolution, c’est encore plus catastrophique. C’est moche de chez moche. C’est le truc de naze. Pourri tout simplement.
[4] La bibiothèque par défaut des Custom shapes (Formes personnalisées en français)
Nous, on adore les Custom Shapes, on en a plein. On en a créé pas mal aussi à une époque. Par contre, Photoshop propose une bibliothèque par défaut, qui est to-ta-le-ment pourri. Ça doit faire presque 20 ans qu’on utilise toutes sortes de custom shapes créés ou téléchargés (merci http://all-silhouettes.com/ entre autres), mais la biblio par défaut, jamais… En plus, on en parle, car, avec les derniers updates de Photoshop, on a eu droit à de nouveaux customs shapes (pendant 10 ans, cela n’avait pas changé). Adobe a réussi le miracle de proposer des custom shapes encore plus pourris. C’est un exploit… Un vrai exploit. En plus, certains, on ne sait pas ce que c’est et on ne sait pas dans quoi on pourrait l’utiliser. C’est dans le grand grimoire des mystères de l’humanité à la lette « C » pour Custom Shapes… Ou la lettre « P » pour Pourri.
[5] La biblio Histoire de l’Art
Dans les outils prédéfinis (outils possédant des réglages précis), on a une biblio qui concerne l’outil Forme d’Historique Artistique (déjà le nom à rallonge…). Pour rappel, c’est l’outil « préhistorique » de Photoshop pour transformer une photo en peinture… Et cette biblio s’appelle « Histoire de l’art« . Donc, là on se dit, on doit avoir des effets qui fleurent bon.. L’histoire de l’art et l’Esthétique. On ajoute la biblio. Et là JACKPOT! Pur WTF! On a des réglages totalement pourris. Pourri de chez pourri. Avec des appellations sublimes, du type « Bulles de Champagne » ou « Danse de papillons ». Merci l’histoire de l’art… Et le plus délirant, c’est que les mecs d’Adobe ne se sont pas foulés car il s’agit toujours du même effet, avec juste le changement de forme. « Diffusion d’étoiles », bah, c’est avec une étoile, « Feuilles », vous devinez… Les papillons, les bulles, vous devinez aussi. C’est énorme. Il y a « Pointillisme » et « Impressionnisme » pour faire Histoire de l’Art, mais c’est de l’arnaque totale. Là, on a le truc pourri par excellence avec l’effet de surprise en plus.
Plus que 5 billets, les gars… Vous me direz : endre hommage pour un anniversaire en massacrant le soft, ce n’est pas très cool. Mais ici, c’est W&mP. Et oui.